La présence du chef d’établissement lors de l’inspection légitimée grâce au Sgen-CFDT

Le cabinet du ministre de l’Éducation nationale a confirmé au Sgen-CFDT que la présence du chef d'établissement pendant l'inspection des personnels, dans le cadre des rendez-vous de carrière, n'était pas remise en cause.

Le Sgen-CFDT dans l’action

Le Sgen-CFDT a saisi le ministère dès qu’il a eu connaissance de la remise en cause la présence du chef d’établissement à l’inspection des personnels du second degré, dans le cadre des rendez-vous de carrière.

Un courrier a été rapidement envoyé au ministre pour s’étonner de ces informations diffusées  sans aucun fondement réglementaire et en contradiction avec l’évaluation partagée que vont désormais mener les inspecteurs et les chefs d’établissements dans le second degré.

Une réponse sans ambiguïté du cabinet du ministre

Le Sgen-CFDT était reçu mardi 4 juillet au cabinet du ministre dans le cadre du dialogue social. La conseillère sociale du ministre a confirmé que le ministre avait reçu le courrier du Sgen-CFDT et qu’il s’était étonné qu’on ait pu avancer de tels propos. La présence du chef  d’établissement à l’inspection menée par l’inspecteur reste tout à fait légitime et il ne serait pas admissible que s’effectue un recul par rapport aux pratiques déjà installées alors que le double regard devient une nécessité pour l’évaluation, dans le cadre des rendez-vous de carrière.

Ce serait incroyable que le chef d’établissement ne puisse plus assister à  l’inspection de ses personnels!

L’inspection générale EVS (Établissement et Vie Scolaire) a été prévenue afin que l’information soit diffusée à tous les intéressés par l’intermédiaire des services académiques.

Le Sgen-CFDT a insisté afin que le ministre fasse une communication en ce sens aux recteurs.

La conseillère sociale nous a informé que cela serait fait, certainement de façon orale, à l’occasion de la réunion de rentrée des recteurs au mois d’août.

Si la présence du chef d’établissement à l’inspection est légitime,  les entretiens que mènent l’inspecteur à la suite de l’inspection et le chef d’établissement, au plus tard 6 semaines après l’inspection, sont des entretiens individuels et qui, réglementairement, doivent le rester.

L’indispensable double regard des corps d’inspection et de direction

La nouvelle évaluation des personnels dans le cadre des rendez-vous de carrière demande une collaboration encore plus proche qu’auparavant des corps d’inspection et de direction. Les pratiques avaient déjà beaucoup évolué et la   plupart des inspecteurs invitaient depuis longtemps les personnels de direction à assister aux inspections qu’ils effectuaient.

Les regards de l’inspecteur et du chef d’établissement sont complémentaires et s’inscrivent dans le copilotage pédagogique des établissements. Ce double regard et l’action concertée des corps d’encadrement sont nécessaires pour l’évolution des pratiques pédagogiques individuelles et collectives des personnels.

Le double regard et l’action concertée des personnels d’encadrement sont indispensables

Il est cependant possible que dans certaines situations la présence du chef d’établissement à l’inspection ne soit pas judicieuse.  C’est localement que la décision doit être prise, comme  l’a confirmé le cabinet du ministre.

 

Le Sgen-CFDT, seul syndicat général dans le secteur de l’Éducation, n’oppose pas les  catégories de personnels mais au contraire les rassemble pour une cohérence éducative en direction des élèves.