Hors classe enseignants : le taux de promotion paraît enfin au JO !

L'arrêté qui fixe le taux de promotion à la hors classe des corps enseignants est enfin paru au JO après un très long suspense

hors classeL’arrêté qui fixe le taux de promotion à la hors classe des corps enseignants est enfin paru au JO après un très long suspense….

Cet arrêté va permettre de calculer académie par académie et département par département et pour chaque corps le nombre de promotions à la hors classe au 01/09/2018.

Vu la parution très tardive, des académies ou des départements avaient réuni les CAP en fixant une liste principale qui promouvait le même nombre qu’en 2017 ainsi qu’une liste complémentaire au cas où il y aurait davantage de promotions.

Pour les départements ou les académies qui n’ont pas réuni leurs instances pour des raisons parfois de boycott par certaines organisations syndicales, il faudra le faire dès septembre.

Compte tenu des chiffres parus, il y aura DAVANTAGE de promotions en 2018 qu’en 2017. Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, les taux sont fixés pour les années 2018 à 2020 pour les corps du second degré, CPE et Psy-EN.

La convergence entre premier et second degré qui avait fait l’objet d’une alarme sociale du Sgen-CFDT en 2013 se poursuit puisque le taux de promotion augmente en 2018 (13,2%), de nouveau en 2019 (15,1%) pour probablement rejoindre celui du second degré en 2020 (17% mais le chiffre pour 2020 ne figure pas dans l’arrêté).

Cette progression du nombre de promotion constitue un cinglant démenti à tous ceux qui ont abondamment envoyé des courriels aux collègues dans le seul but de susciter l’inquiétude pour pouvoir distiller leur discours anxiogène :

NON le protocole PPCR n’aboutit pas à une diminution des promotions à la hors classe !

C’est même l’inverse !

Ce qui ne veut pas dire que le nouveau processus d’évaluation pour la hors classe des personnels qui n’auront pas de rendez-vous de carrière soit idéal… Nous avons dit et écrit ce que nous pensions sur le sujet. Il va falloir revenir sur les évaluations qui ont profondément mécontenté les collègues qui se sont sentis injustement traités et surtout dévalorisés par rapport à l’évaluation effectuée en 2017.