Le remplacement des enseignants absents – le casse tête

Un groupe de travail s’est tenu ce mercredi 15 décembre 2021 en présence de représentants de l’administration et des organisations syndicales. La capacité à remplacer des enseignants au quotidien s’est dégradée ces dernières années. C’est une vraie problématique pour l’Académie.

L’objectif de ce GT était de discuter des questions qui entourent les difficultés de remplacer. Les bases d’un dialogue social ont été posées. Des échanges très riches, de l’écoute, une co-construction et une satisfaction quant aux avancées tant du côté de l’employeur que des représentants des agents.

Trois rencontres sont programmées pour poursuivre le travail de réflexion entamé hier:
-février :débats sur les propositions des syndicats
– fin mai : finaliser des propositions
– fin mars/ début avril: élaboration d’une lettre de cadrage, préparation de la rentrée 2022

L’objectif est bien d’avoir un enseignant face à une classe au quotidien.

Les 50 contractuels embauchés cette année pour palier ce déficit sont une aide ponctuelle. L’académie n’a pas l’intention de pérenniser ce type de contrat dans le 1er degré.

Ce qui est ressorti des constats :
– les conditions de travail difficiles autant pour les remplaçants que pour les remplacés et qui se sont accentuées avec la crise sanitaire que nous traversons
– une nécessité d’accompagner les agents pour améliorer leurs conditions de travail et préserver leur santé pour qu’ils puissent assurer leur mission.
– une nécessité d’augmenter le nombre de remplaçants.

Le Sgen-CFDT sera vigilant dans ces travaux à ce que les conditions de travail des remplaçants ne soient pas sacrifiées au nom d’une politique du chiffres. L’enseignant « titulaire » remplaçant n’est pas un bouche-trou mais bien un agent essentiel à la continuité du service public d’enseignement de qualité.