Sgen-CFDT dans les médias du 19 mai au 2 juin

Revue de presse

2 juin

AEF

Réforme des rythmes scolaires et du collège : des réactions de syndicats et d’élus

« Un choix idéologique » pour le Sgen-CFDT. Les modifications apportées par le projet d’arrêté « vont dans le sens strictement inverse » de la réforme du collège, estime le syndicat qui dénonce un retour « d’une vision élitiste du collège » et un « choix idéologique ». « Le détricotage envisagé des EPI et de l’AP, avant tout début d’évaluation, est une remise en cause du travail effectué par les enseignants pour concevoir et mettre en place ce dispositif. » Le Sgen veut « un dialogue social réel » et demande à Jean-Michel Blanquer de « ne pas céder à la précipitation ».

AEF

Le Sgen-CFDT rencontre Frédérique Vidal : il se dit « rassuré, mais pas naïf »

« Rassurés » d’avoir rencontré une ministre qui « maîtrise parfaitement ses dossiers », mais « pas naïfs » : ce sont les mots de Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT, à l’issue de l’entrevue entre Frédérique Vidal et la délégation du syndicat, vendredi 2 juin 2017. « Nous avons eu 1h30 d’échanges très francs, riches et cordiaux, avec une ministre à l’abord facile et très solide sur les dossiers, qui a une vraie vision de l’ESRI, même si nous ne la partageons pas complètement », résume Franck Loureiro. « Mais nous ne voudrions pas découvrir demain dans la presse un projet de décret sur les prérequis ou le statut des établissements… » Les sujets abordés ont été le dialogue social, les prérequis en L, le budget, la politique de site et les dossiers RH. La ministre aurait précisé qu’elle avait déjà commencé à travailler avec Jean-Michel Blanquer sur les Espé et le bac-3/bac + 3.

Voici les principaux points abordés lors de la rencontre du 2 juin 2017 entre la délégation Sgen-CFDT (Catherine Nave-Bekhti, Franck Loureiro, Karima Boulhouchat et Françoise Lambert) et la nouvelle ministre de l’ESRI Frédérique Vidal, accompagnée de son directeur adjoint de cabinet, Nicolas Castoldi, qui fait office de conseiller social :

Dialogue social. Quelle est la place que Frédérique Vidal accordera au dialogue social ? « Elle nous a assuré avoir eu une bonne pratique du dialogue social à Nice, même si l’échelle n’est pas la même. Elle veut des rapports les plus étroits possible avec les organisations syndicales et a promis que les échanges sur l’esprit et la lettre des textes auront lieu en bilatérale, avant leur présentation dans les instances, qui sont souvent le lieu de postures idéologiques », indique Franck Loureiro. « Nous avons senti une volonté sincère de parler, mais nous attendons de voir cela en acte ! »

Quels seront les chantiers prioritaires ? « La lettre de mission n’étant pas encore finalisée, la ministre a expliqué qu’il était encore trop tôt pour répondre à cette question. Mais elle nous a spontanément parlé de la rentrée universitaire, de la préparation du budget 2018 et de la politique de site. »

Tirage au sort/prérequis. « La ministre nous a dit avoir entamé les discussions avec les établissements et les filières en tension, lesquels seraient plutôt de bonne volonté pour faire sauter les seuils afin qu’il y ait le moins possible d’étudiants tirés au sort », indique Franck Loureiro. Le syndicaliste l’a interrogée sur sa vision des prérequis à l’entrée en L1, défendus par Emmanuel Macron, réaffirmant la « ligne rouge » que constituerait « une sélection malthusienne » pour le Sgen-CFDT. Le syndicat voudrait plutôt aller vers une « publicité accrue en lycée sur les contenus réels des formations », estimant par exemple qu’un lycéen à qui l’on explique qu’un parcours en Staps suppose de suivre de nombreux cours de sciences, pourra lui-même opter pour un autre projet professionnel s’il est limité dans ces disciplines. « Frédérique Vidal nous a simplement dit qu’elle voulait prendre le temps de la concertation sur cette question des prérequis », note le syndicaliste.

Formations courtes. Le syndicat l’a également interrogée sur ce qu’elle entendait par « plan de formations professionnalisantes courtes dans le supérieur », évoqué à Bordeaux . « Nous ne voudrions pas que revienne par la fenêtre le projet de Geneviève Fioraso de faire des brevets professionnels du supérieur consistant en une rééducation de tous les bacheliers professionnels », dit le syndicaliste. La ministre aurait indiqué vouloir « présenter quelque chose de budgété à la rentrée ».Sur le budget, le Sgen-CFDT a rappelé sa revendication d’une augmentation de 1,5 Md€/an, pour faire face notamment à la hausse des effectifs étudiants . La ministre s’est dite « très sensible au sujet qu’elle connaît bien en tant qu’ancienne présidente d’université », mais a également appelé à « diversifier les méthodes pédagogiques, innover, être créatif », rapporte Franck Loureiro. Pour sa part, il « attend de voir qui va gagner le rapport de force entre Bercy et le MESRI ».

Politique de site. La ministre aurait également affirmé vouloir travailler sur « la problématique des projets territoriaux », souhaitant rencontrer tous les présidents de Comue afin de voir les projets de formation et de recherche sur les différents territoires. Elle souhaite « sortir du modèle unique » et « avoir une réponse adaptée à chaque site ». Le Sgen-CFDT l’a alertée sur le fait que cela ne devait pas se traduire par la promotion du statut de grand établissement, ce à quoi elle aurait répondu que ce n’était pas son idée. Elle serait également favorable à la proposition du syndicat d’avoir un volet social, d’accompagnement au changement, dans les politiques de site.

Sur les dossiers RH, il n’y aura pas de remise en cause du PPCR et du Rifseep. Quant à la question de la mutation des enseignants-chercheurs, la ministre s’est dite consciente du problème , tout en précisant que le sujet était très complexe, les EC étant eux-mêmes réticents à l’idée que des collègues puissent être imposés à des équipes de recherche et non choisis. Elle voudrait trouver « un consensus ». Franck Loureiro se dit « assez méfiant » sur cette question : « J’en ai profité pour lui rappeler qu’il était important de redéfinir le rôle des différents acteurs, en particulier celui de la CPU, car ce qui s’est passé sous la mandature précédente n’est pas acceptable », conclut-il.

1er juin

COURRIER PICARD

Souhaitez-vous que votre commune revienne à la semaine de 4 jours?

« Aucun pays européen » ne pratique un calendrier scolaire tel que celui que les écoles françaises s’apprêtent à adopter, avec des journées de 6 heures, une semaine de 4 jours et 144 jours d’école, a dénoncé le Sgen-CFDT.

TOUTEDUC

Rythmes scolaires : les reactions du SGEN, du SNALC-SNE, du SNUIPP, de l’AMF et de France urbaine

La publication par ToutEduc du projet de décret sur les rythmes scolaires a provoqué de nombreuses réactions. Pour le SGEN, il s’agit d’un « retour vers le futur » puisqu’il « ouvre la porte au retour à la journée de 6 heures, à la semaine de 4 jours et à l’année scolaire de 144 jours qu’aucun pays européen ne pratique ». La fédération CFDT de l’enseignement ajoute que « ce projet de texte a été élaboré hors de toute concertation et sans respect des engagements pris par le ministère envers les organisations syndicales ».

CAFE PEDAGOGIQUE

Collège : Le Sgen Cfdt exprime sa méfiance 

 » Dans la mise en œuvre des réformes, le stop and go perpétuel ne peut plus être la règle, les enseignants ont avant tout besoin de stabilité et de continuité. » Le Sgen Cfdt réagit très fermement le 1er juin contre le projet d’arrêté réformant l’organisation du collège qui sera soumis au CSE le 8 juin.

 » Une fois de plus ce sont les équipes qui se sont pleinement investies pour la réussite de tous les élèves qui voient leur travail dévalorisé. En effet, le détricotage envisagé des enseignements pratiques interdisciplinaires et de l’accompagnement personnalisé, avant tout début d’évaluation, est une remise en cause du travail effectué par les enseignants pour concevoir et mettre en place ce dispositif », estime le Sgen.

 » Alors que la réforme du collège visait à redistribuer des heures d’enseignement à l’ensemble des élèves, à changer les pratiques pédagogiques, à renforcer le travail en équipe, les propositions de Jean-Michel Blanquer vont dans le sens strictement inverse et ouvrent la porte au rétablissement du statu quo ante. Le retour d’options facultatives renoue avec une vision élitiste du collège où seuls les meilleurs élèves pourront cumuler les heures de classe pour apprendre les langues anciennes ou approfondir une langue vivante étrangère » , poursuit le Sgen.

 

31 mai

café pedagogique

Primaire : Démarche intersyndicale pour les PDM 

 » Parce que les premiers effets bénéfiques commencent tout juste à être évalués dans le cadre du comité de suivi du dispositif, parce qu’il est plébiscité par les enseignants et qu’il encourage les collectifs de travail, nos trois organisations vous demandent d’entendre les enseignants et les chercheurs avant de décider de son avenir », écrivent le Snuipp Fsu, le Sgen Cfdt et le Se-Unsa dans une lettre adressée le 31 mai au ministre de l’éducation nationale.  » Les enseignants concernés ne comprennent pas que vous remettiez en cause un dispositif dans lequel ils se sont fortement engagés et il serait prématuré de condamner cette nouvelle dynamique de travail sans recul suffisant ».

LA CROIX

Repris par 20 minutes  FRANCE BLEU  Courrier Picard

Rythmes scolaires: le retour à la semaine de 4 jours permis dès la rentrée

« Aucun pays européen » ne pratique un calendrier scolaire tel que celui que les écoles françaises s’apprêtent à adopter, avec des journées de 6 heures, une semaine de 4 jours et 144 jours d’école, a dénoncé le Sgen-CFDT. Ce texte « ouvre la boîte de Pandore des demandes contraires à l’enfant et nie l’engagement des personnels », déplore le syndicat, qui redoute « une grande confusion » pour la prochaine rentrée.

 

30 mai

NEWSROOM

Interview de Catherine Nave-Bekhti

 

29 mai

LE PARISIEN

Réforme de l’éducation : ce que le ministre prépare pour la rentrée

Vendredi, Jean-Michel Blanquer a reçu longuement dans ses bureaux le Sgen-CFDT. «On a eu le sentiment d’avoir affaire à un ministre à l’écoute, avec lequel nous avons certes des divergences, mais sur des positions moins frontales que ce que l’on avait redouté lors de sa prise de fonction», commente Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale de ce syndicat du second degré.

 

28 mai

INFO.RE

Réforme de l’éducation : ce que le ministre prépare pour la rentrée, réactions

Didier Hoarau, secrétaire général adjoint du SGEN-CFDT et candidat au poste de secrétaire général explique : « Il y a un certain nombres de propositions du gouvernement qui reprennent des positions de notre congrès, l’éducation prioritaire. Nous sommes satisfaits du fait que le ministre ne compte pas revenir en arrière sur la réforme du collège à laquelle nous étions favorable et pour laquelle nous avions participé.« 
Pour le secrétaire général adjoint, 12 élèves par classe cela peut se faire au niveau du ministère, au niveau des moyens humains. Cependant, il pense qu’il faut que les collectivités fassent leur travail et mettent des salles pour les élèves ainsi que les enseignants qui sont fournis soient accueillis. « Il va y avoir un vrai travail à faire auprès des collectivités locales et notamment des mairies.« 
Il n’est pas le seul à être favorable à cette mesure. Marie, parente d’élèves, présente au congrès avec un de ses enfants dont le professeur est absent, semble apprécier cette mesure : « 12 élèves par classe je trouve ça très bien comme ça les enseignants auront beaucoup plus de temps à consacrer aux élèves ce qui fera peut être une meilleure réussite pour les enfants. »
Franck Loureiro, secrétaire général adjoint de la fédération des SGEN-CFDT, quant à lui pense que c’est une piste à creuser mais que certains détails ne sont pas pris en compte. « On sait que les effectifs par classe sont des critères de réussite mais on sait aussi que ce n’est pas le seul critère pour faire réussir les élèves. Diminuer le nombre d’élèves par classe est nécessaire mais n’est pas suffisant. Faire ça sans donner les moyens au personnel de mieux travailler ensemble ne servira à rien. »

Arrêter les devoirs à la maison ?

Il n’a cependant aucune inquiétude vis-à-vis des mesures données dans cette réforme. Pour Franck Loureiro il faut plutôt se pencher sur les attentes : « Pour nous le programme du candidat Emmanuel Macron n’était pas suffisamment précis. Les premières rencontres que nous avons avec le ministre de l’éducation nationale et la nouvelle ministre de l’enseignement supérieur de la recherche seront l’occasion de faire préciser ce programme.« 
En ce qui concerne les devoirs à la maison Didier Hoarau estime que donner les moyens aux enfants de travailler sur place à l’école est ce qui parâit le plus important. « Si ils sont encadrés pour faire leur travail pas besoin de leur donner des devoirs à la maison ensuite. »

 

26 mai

Sud Ouest

 

24 mai

NOUVELLE REPUBLIQUE

Conditions de travail : le personnel du LP2I en grève

Le personnel dénonce des conditions de travail dégradées par une situation conflictuelle récurrente avec le chef d’établissement.
« Il y a un problème relationnel avec le proviseur. Nous n’avons pas réussi à établir des relations de confiance avec lui depuis son arrivée », confirme Nathalie Noël, membre du Sgen-CFDT. L’arrêt maladie d’une secrétaire, la semaine dernière, a mis le feu aux poudres. « Nous sommes solidaires de nos collègues. L’attitude autoritaire et l’incapacité du proviseur à entendre les remontées des équipes n’est plus acceptable. »

 

23 mai

FRANCE 3

Jaunay-Marigny : grève au Lycée Pilote Innovant contre les méthodes de management du proviseur

Le rectorat de Poitiers a été alerté de la situation depuis plusieurs mois. Une enquête administrative a déjà eu lieu et une seconde est en cours, ndiquent les syndicats.
« On se mobilise aujourd’hui pour qu’on ne nous oublie pas et que la procédure de prennent pas des années avant d’aboutir car la situation des l’établissement devient intenable » témoigne Nathalie Noël, représentante du SGEN CFDT.

 

18 mai

L’ETUDIANT

Frédérique Vidal : « Je regarderai avec bienveillance les expérimentations »

Le président de cette dernière, Gilles Roussel, estime qu’il s’agit d’une « excellente nouvelle » – c’est la première fois qu’une présidente d’université devient ministre –, tout en soulignant aussitôt le défi que représente le « nombre croissant d’étudiants ». De même, Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT, y voit un « message politique important envers la communauté ». Celle-ci ne demande qu’à être convaincue.