COMMUNIQUE INTERSYNDICAL DU 21 NOVEMBRE 2018

Les organisations Syndicales CFDT, CGTR, CFE-CGC, FO, FSU, UNSA, SAIPER, réunies ce mercredi 21 novembre 2018 comprennent les revendications légitimes portées par nos concitoyens et qui éclatent en ce moment au grand jour.

Elles rappellent que depuis des années, elles n’ont eu de cesse de mettre en avant ces
revendications liées au pouvoir d’achat et à la précarité, de les défendre, de les porter
devant les différents gouvernements qui se sont succédés et ce dans le cadre et le rôle qui
sont les leurs. Les pouvoirs publics n’ont apporté aucune réponse aux problématiques
sociales des Réunionnaises et des Réunionnais à la hauteur de leur espérance et des enjeux
pour une amélioration de notre société.
Faut-il rappeler les acquis sociaux obtenus grâce aux luttes menées par les organisations
syndicales au cours de ces vingt dernières années (en particulier l’alignement des
prestations sociales, du SMIC sur la métropole, le RSTA, la prime COSPAR…).
Lors de notre action du 9 octobre dernier nous avons eu la volonté de construire un large
consensus autour de ces revendications. Nous avions souhaité que les problèmes de
pouvoir d’achat, de retraites, de logement, de fiscalité soient mis en avant lors de cette
journée.
Il est regrettable que les pouvoirs publics aient attendu que notre île s’embrase, pour
reconnaître la légitimité des organisations syndicales.
Par ailleurs elles condamnent toutes les exactions commises. Brûler, piller, racketter c’est
inadmissible, détruire une entreprise c’est mettre des dizaines de salariés au chômage
technique et les rendre encore plus précaires qu’ils ne le sont déjà.
Nos organisations syndicales CFDT, CGTR, CFE-CGC, FO, FSU, UNSA, SAIPER, demandent
au gouvernement et au Préfet d’ouvrir le nécessaire dialogue et ce le plus large possible
afin de construire une île responsable de son devenir tant social qu’économique. Elles sont
prêtes à participer à toute réunion mettant en présence l’ensemble des parties prenantes.

 

Communiqué de presse OS crise sociale